في إطار التساؤلات التي طرحت حول علاقة قبائل الرحل التي كانت تتنقل في المناطق المجاورة للقصور ومنها إيش عثرت على بعض المعلومات المتعلقة بما ذكره ]Daumas حول كون إيش dépot de grains لقبائل الرحل
Au début du XIX siècle, les Hamayyan menaient l’existence nomade dans
toute l’acceptation du terme ; mais la zone dans laquelle ils vivaient , offrait
à leurs troupeaux des pâturages si peu abondants, qu’ils étaient obligés de
transhumer fréquemment ; selon la saison, ils occupaient telle ou telle partie de
leurs terrains de parcours.
C’est ainsi qu’ils estivaient soit à Ras el Ma, Taerziza ou El Aricha, soit à
Tiouli ou dans la vallée de l’Oued el Haïj, soit encore à Mérija et Haouaciat
Edhiab. En un mot, ils occupaient celui des points précités où il y avait de bons
pâturages ou qui se trouvait le plus à proximité de la région où le cours des
grains était le plus bas.
Aux premiers jours de l’automne, approvisionnés en orge et en blé, ils
levaient le camp et, s’ils étaient à Ras el Ma, ils allaient au Chott Echergui
( Bouguern ) ; s’ils étaient à Taerziza, El Aricha ou Tiouli, ils se rendaient à El
Beïda, Oglat En Naâja, El Morra et Oglat Moussa, dans le Chott el Gharbi ;
s’ils étaient près de l’Oued el Haïej, Mérija ou Hassiyan Edhiab, ils allaient les
uns à El Mengoub, les autres au Chott Tigri, Mazar et Oglat Moussa.
A la fin de la dernière saison, chaque groupe transhumait et s’acheminait
par petites étapes et par un itinéraire différent vers le Sud ; les Hamayyan du
Chott Tigri suivaient la vallée de l’Oued el Hallouf et passaient par Ich et
Figuig, où ils ensilaient une partie de leurs grains ; ceux du Chott el Gharbi se
dirigeaient sur Aïn Séfra, Tiout, Moghrar Tahtani et Sfissifa, en passant par Aïn
ben Khelil ou Gaâloul. A l’instar des premiers, ils confiaient une partie de leurs
grains aux ksouriens.
Au début de l’hiver, ils se retrouvaient ainsi tous à Kheneg En Namous,
point désigné pour la concentration générale et, de là, ils prenaient la direction
du Gourara et du Touat, en descendant la vallée de l’Oued En Namous. S’étant ravitaillés en dattes dans les diverses oasis, ils remontaient vers le
Nord, reprenant dans les ksours tout ou partie de leurs grains, et confiaient à
leurs gardiens habituels la quantité de dattes conservés comme réserve pour
l’année suivante.
ومن الواضح أن الأمر يتعلق بنشاط فلاحي وكان الرحل يضطرون معه إلى وضع محصولهم في أيد أمينة بسبب ترحالهم المستمر والله أعلم